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Londres, Novembre 2004
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Lors de la dernière
conférence de Gem A à Londres plusieurs événements
ont eu lieu. Le plus marquant était sans doute la présence
de Tom Chatham de Chatham Created Gems.
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La présentation de Tom Chatham a commencé
par l'histoire de son père Caroll Chatham et de ses recherches.
Celles ci ont débuté dans les années 30, dans
un petit laboratoire au sous sol de la maison familiale à San
Francisco.
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En 1938, après plusieurs années de
recherche, son histoire a commencé par la fabrication des émeraudes
synthétiques. En 1949 il a débuté sa recherche
sur le rubis synthétique, qui il a réussi finalement
à commercialiser à partir de 1959. A cette époque
il faisait aussi quelques essais avec les imitations du rubis.
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L'alexandrite synthétique a été développée
en 1972. En 1975 les Laboratoires de Chatham ont annoncé la
fabrication du premier saphir synthétique, suivi par le rare
padparadcha en 1980 et finalement par le saphir rose en 1993.
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Le saphir rose synthétique a été
suivi par la finalisation de la synthèse du saphir jaune
en 2000.
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Les opales synthétiques ont été
commercialisées en 2002. Après la fermeture de Gilson
qui en a été le pionnier, les seuls producteurs d''opale
synthétique sont Kyocera d'Inamori et Chatham Created Gems
de San Francisco.
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Les diamants HPHT de Chatham sont le résultat
de 65 ans de recherche. Après beaucoup d'année de frustration
et quelques démarrage sans succès le Chatham Created
Gems sont arrivé sur le marché du diamant synthétique
de qualité gem en 2004. Depuis 1993, la recherche se fait en
collaboration avec des laboratoires de l' ex-URSS.
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Chatham Created Gems produit des diamants jaunes, bleus, verts et
roses en qualité gem. La production actuelle est 500 carat
par mois, qu'ils pensent augmenter significativement. Ils ne produisent
pas de diamants incolores.
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Les couleur des diamants jaunes et bleus sont les
"couleurs de croissance", produites par la présence
des impuretés d'azote et du bore pendant la cristallisation.
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Les diamants verts et roses sont obtenus soit par
croissance, soit par croissance suivie de traitement (irradiation
et chauffage)
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L'identification est facile si il y a des inclusions
évidentes comme les inclusions métalliques dont le relief
et l'éclat sont très importants, les inclusions du fondant,
les têtes d'épingles (head nails)...
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Les zones de coloration dans le diamant bleu. Dans
ce cas la concentration du bore accentue les zones de croissance cubooctaédriques,
caractéristiques des diamants synthétiques.
La couleur dans le diamant rose naturel est causée par les
déformations plastiques. Dans la lumière polarisée
on observe une tension dans la structure - "strain" . Ce
phénomène n'est pas présents dans les diamants
roses de Chatham.
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DeBeers a développé des appareils
qui aident à identifier les diamants synthétiques. Le
premier est le "DiamondSure". Celui ci identifie si le diamant
est naturel ou vous indique de faire des analyses supplémentaires.
Le "DiamondView" donne une image de fluorescence du diamant
en UVC. L'image de la structure interne des diamants HPHT synthétiques
est différente de celle du diamant naturel. Dans les diamants
synthétiques on trouve des images de la croissance cubooctaédrique.
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Si toutes vos observations ne permettent pas de
conclure, vous pouvez tester encore les propriété magnétiques.
Malheureusement la réponse peut encore ne pas être conclusive.
La dernière astuce - cherchez le logo de Chatham sur la rondiste!
... mais ça n'existe que sur les pierres de plus d'un demi
carat.
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Un article très détaillé sur
les diamants synthétiques de Chatham est dans le "Summer
2004" de G&G, page 128 - 145.
Si vous voulez en savoir plus sur l'histoire de la fabrication du
diamant synthétique, un excellent ouvrage The diamond makers
de Robert M.Hazen vous fait découvrir les efforts des grands
chercheurs dans ce domaine entre 1880 et 2000. Disponible sur
amazon.com
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AC |
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© GEMLAB marseille
2005 |